Matyas Lemoine et Léa Stasse, respectivement @chatou_9 et @mel.anga sur Instagram, sont passionnés de dessin et utilisent la plateforme pour faire connaître cet art.
Comme dans toutes les formes d’arts, le dessin connait ses évolutions. Dans la technique, dans les matériaux et dans sa diffusion. Pour Léa et Matyas, dessiner est un passe-temps, une passion, un moyen d’expression. Les jeunes artistes ont commencé à poster leurs œuvres sur Instagram par curiosité et avec l’envie d’avoir des avis plus neutres que ceux de papa et maman.
Selon Léa, Instagram est à la fois utile et pervers. Utile, car cela lui donne de la visibilité, de nombreux avis et critiques, et une vitrine unique qui lui permet de se créer un carnet d’adresse. Pervers, car avoir une communauté installe une pression sur la fréquence de publication, sur la diversité des créations. Il faut captiver quand le scroll est fatal.
C’en est fini du crayon et du papier
Les alliés actuels de nos dessinateurs Instagram sont la tablette et le stylet. Nos deux créateurs reconnaissent néanmoins attacher une symbolique forte au crayon, au fusain, et au physique. « C’est par là qu’on commence » avouent-ils. Malgré cela, les avantages du numériques sont trop nombreux pour être ignorés. Artistiquement, « Cela nous permet de créer, les possibilités sont quasi infinies » reconnaît Matyas. Pour Léa, cela représente même un piège, on se noie dans le perfectionnisme.
La réussite au bout du scroll
Malgré ses parts d’ombre, lorsque la vitrine réseaux fonctionne, l’édition n’est pas loin. @l’homme étoilé , @nadou peuvent en témoigner. Instagram peut propulser un dessinateur en quelques jours, la diffusion étant fulgurante. Léa raconte d’ailleurs ses récompenses au festival d’Angoulême, son expérience acquise, mais ajoute “que juger le dessin est très difficile".
Entre propulsions et parts d’ombre, la relation dessins-réseaux s’avère complexe malgré une complémentarité évidente.
Laberenne Lucas avec Louane Jean
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